Le récent accident mortel lié à une Testa Model S (Cf. NewZilla.NET des 1er et 4 juillet 2016) a fait prendre conscience des risques jusqu’ici largement ignorés de la « conduite » ou plutôt de la non-conduite de véhicules sans chauffeur.
Cet évènement tragique a par ailleurs contribué à mettre la pression, c’est-à-dire à responsabiliser un peu plus l’industrie automobile. En conséquence, l’homologation et l’encadrement juridique de cette nouvelle technologie ne devrait plus non plus passer comme une lettre à la poste.
En Allemagne, selon la proposition de loi formulée par le ministre des Transports, Alexander Dobrindt et citée par l’agence Reuters, les « conducteurs » (de véhicules sans chauffeur), s’ils ne seront pas obligés de regarder la route en permanence, devront toutefois restés assis au volant pour être en capacité de modifier si besoin est la trajectoire du véhicule et prévenir de facto toute collision.
Enregistrer les différents temps de conduite du véhicule
Les constructeurs automobiles seront tenus d’installer pour leur part, une boite noire sur les véhicules intégrant des fonctionnalités de conduite automatique.
Cette boite noire aura pour mission, comme sur les avions, d’enregistrer les différents temps de conduite du véhicule: quand celui-ci en en mode « conduite automatique », quand le conducteur est effectivement aux commandes du véhicules, et quand le système lui-même demande au conducteur-passager d’intervenir pour éviter un accident.
Avant d’être présentée aux parlementaires, cette proposition de loi élaborée par le ministère des Transports doit dans un premier temps recevoir l’aval des autres ministères.