Une « première mondiale », c’est ainsi que les autorités australiennes décrivent leur projet de remplacer d’ici au printemps 2019, la vérification des passeports dans les aéroports internationaux du pays par la biométrie (c’est-à-dire des technologies de reconnaissance faciale, de l’iris et/ou des empreintes digitales).
Plus de contact humain donc (fut-ce avec un représentant de la police de l’air et des frontières) mais un simple passage devant une machine pour les passagers des vols internationaux débarquant en Australie.
Si aucune solution technologique n’a pour l’heure été officiellement sélectionnée, une premier test devrait être mené dès le mois de juillet 2017 à l’aéroport de Canberra, puis en novembre 2017 sur les aéroports de Sydney et de Melbourne, rapporte le Sidney Morning Herald.
Si l’Australie avait déjà déployé des « smart gates », où les passagers devaient scanner leur passeport, le pays s’apprête donc à franchir un nouveau pas en se passant de toute intervention humaine pour valider l’entrée de ressortissants étrangers sur son territoire.
Mais paradoxalement, et même s’il faut bien garder à l’esprit que les technologies biométriques ne sont pas sûres à 100%, les futures solutions retenues, devraient également faciliter l’identification des passagers (dits « à risque ») dont les noms figurent déjà sur des listes de surveillance.