En Afrique le financement des startup relève encore d’un phénomène paradoxal. Ainsi, si en 2016 le nombre de startup financées a très sensiblement augmenté, selon une étude publié par le site spécialisé Disrupt Africa, le montant total des investissements réalisés sur le contient a lui diminué.
Dans ce contexte un pays s’en sort tout de même particulièrement bien, l’Egypte (et ses 160 millions d’internautes) qui voit les investissements réalisés sur son territoire grimper de 105%.
Sans doute portées par le retour à une certaine stabilité politique, les startup égyptiennes (à l’instar d’une startup comme Vezeeta spécialisée dans le domaine médical) sont parvenues à réunir 9,7 millions de dollars en 2016 contre 4,7 millions de dollars l’année précédente.
Autre point d’attractivité, le Maroc qui a attiré (notamment par une levée de fonds réalisée par la startup Beekast) près de 3,4 millions de dollars sur la même période.
Enfin, à son échelle, la Tunisie tire elle aussi son épingle du jeu avec 500 000 dollars réunis autour de projets comme Roamsmart (une solution de cloud computing destinée à réaliser des économies sur les coûts des communications téléphoniques en roaming), ou bien encore Expensya.