Certes, “on-ne-prête-qu’aux-riches” ou à ceux qui sont supposés tels, mais dans le cas d’Uber, dont l’introduction en bourse se fait toujours attendre, il n’est pas impossible que, pour les investisseurs “historiques”, la note commence à être un tantinet relevée…
Depuis sa création en mars 2009, le groupe Internet, toujours dirigé par son ineffable P-DG Travis Kalanick, a en effet levé plus de 8 milliards de dollars à l’occasion de 14 tours de table réalisés auprès de 78 investisseurs différents, parmi lesquels, Goldman Sachs, Morgan Stanley, Tata Capital ou bien encore le fonds public d’investissement de l’Arabie saoudite (à hauteur de 3,5 milliards de dollars).
Quoiqu’il en soit, nous sommes en juin 2017, et Uber a encore perdu 708 millions de dollars, un résultat somme toute en progression puisqu’au trimestre précédent le groupe Internet avait enregistré une perte de 991 millions de dollars.
Par ailleurs, quand ce n’est pas son algorithme qui fait des siennes (en augmentant le prix des courses au moment d’une attaque terroriste comme ce fut apparemment le cas ce week-end à Londres*), il semble bien qu’Uber ait globalement une relation aux chiffres, quelque peu compliquée. Le groupe Internet a ainsi récemment reconnu avoir sous-payé ses chauffeurs new-yorkais en 2014…