Comme annoncé depuis plusieurs mois, Google a mis en place jeudi 15 février un bloqueur de publicités sur son navigateur Chrome. Mais cette extension ne concerne pas tous les formats publicitaires et Google continuera à gagner des dizaines de milliards de dollars par an grâce à la publicité en ligne.
Déjà présents sous la forme d’extension sur des navigateurs comme Firefox, Safari ou Internet Explorer, les bloqueurs de publicités le sont aussi désormais sur Chrome, le navigateur web de Google.
Ce qui peut apparaître de prime abord comme un-service-rendu-aux-internautes pose cependant plusieurs questions.
Il est vrai que beaucoup d’éditeurs de sites Internet ont trop longtemps usé et abusé (et tenté de profiter au mieux des bannières publicitaires et autres formats intrusifs).
Malgré tout, cette décision de Google, désormais numéro un des navigateurs avec plus de 50% de part de marché, pose problème.
Elle peut en effet s’apparenter à une forme de censure et d’étouffement économiques pour les sites dont l’équilibre financier compte aujourd’hui parmi les plus fragiles.
Car ce qui était laissé jusqu’à présent à la discrétion de l’internaute est désormais purement et simplement imposé par Google de la manière la plus arbitraire qui soit.
Par ailleurs, si les petits éditeurs essayent encore de s’en sortir bon gré, mal gré en diffusant de la publicité, certes polluante et intrusive sur leurs sites, que penser de Google qui depuis des années avec ses programmes (Google AdWords et AdSense) engrange des centaines de milliards de dollars.
Google contribue donc lui aussi, et très certainement en premier lieu, à polluer très fortement le champs visuel des internautes et à appauvrir d’autant l’expérience utilisateur.
Au final, 12 types de publicités parmi les plus courants seront bloqués, ceux dont les formats sont jugés les plus pénibles pour les utilisateurs et considérés comme tels par la Coalition for Better Ads.
Cela va des pop-up, ces pubs qui s’affichent par-dessus la page aux vidéos se déclenchant automatiquement avec du son (autoplay), en passant par les publicités avec un compte à rebours, ou sur mobile les publicités s’affichant avant la page demandée ou bien encore les pubs en plein écran qu’il faut faire défiler pour atteindre le contenu.
[wpedon id= »26112″]Vous avez aimé cette information? Partagez-là avec vos amis, votre réseau ou votre communauté. Cet article vous a été utile? Il vous a rendu service? NewZilla.NET a besoin de VOUS. Vous pouvez nous aider en faisant un don sécurisé à partir de 1 euro. Cela mérite une explication. On vous dit tout ICI. Merci pour votre soutien et pour votre fidélité à NewZilla.NET.