Selon Le Canard Enchaîné, qui révèle cette embarrassante affaire dans son numéro du 21 février, des agents de la DGSE ont continué à utiliser à leurs risques et périls, mais aussi à ceux de leur service, l’application de running et de fitness Strava, déjà mise en cause pour permettre de divulguer la localisation secrète de bases militaires.
On se croirait dans un mauvais épisode (si tant est qu’il en existe un) de la série de Canal Plus “Le Bureau des légendes”.
L’hebdomadaire satirique, Le Canard Enchaîné, révèle dans son édition datée du 21 février 2018 que des agents de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSE) ont pu être localisables et identifiables alors qu’ils utilisaient l’application de fitness et de running Strava.
Cette application avait déjà été mise en cause fin janvier, comme l’indiquait le New York Times, pour permettre de divulguer la localisation secrète de bases militaires américaines en Afghanistan, en Irak et en Syrie, mais aussi par exemple, la base militaire française de Madama au Niger.
Cette fois-ci, il semble bien que les agents concernés n’aient tout simplement pas écoutés les mises en garde formulées par le ministère des Armées au point de courir le risque de voir leur identité (et par extensions celles de certains de leurs contacts) trahie par l’utilisation de l’application Strava qui les géolocalisait pendant leurs sessions de footing.
Utilisée par des dizaines de millions de personnes dans le monde, Strava propose aux sportifs de suivre leurs performances et de les comparer à celles des autres utilisateurs par l’intermédiaire d’une application mobile gratuite couplée à un bracelet ou une montre connectée.
Particularité de cette application, par rapport à d’autres programmes comme RunKeeper, elle propose depuis 2015 une carte thermique mondiale représentant les parcours empruntés par les utilisateurs.
Une carte réalisée à partir de 3 trillions de points de données GPS enregistrées entre 2015 et 2017.
Les activités des joggeurs ne sont pas partagées en temps réel et les parcours ont été « anonymisés ».
Mais certains mouvements peuvent révéler des données sensibles.
Le Canard Enchaîné explique par ailleurs que l’application enregistre un certain nombre de données relatives aux parcours qui permettent de remonter assez facilement à l’état civil des agents.
L’hebdomadaire cite ainsi cas d’un agent qui « a pris comme couverture le nom d’un personnage de dessin animé et qui, depuis deux ans, met malgré lui sa vie en vitrine ». Jusqu’à l’une de ses missions en Irak.
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Cette information montre surtout l’esprit de bêtise d’un certain nombre de nos concitoyens.
A-t-on besoin d’une application Internet pour faire du sport et pour faire de la course (running),?
NON…. pour courir, on a besoin de ses deux pieds !
La question qui se pose également, c’est pourquoi les gens ne veulent-ils pas réfléchir ? Pourquoi ont-ils abdiqué toute réflexion pour ne penser que selon les schémas fabriqués par quelques opérateurs Internet ?
Toute application Internet va vous suivre à la trace. Ils le savent, surtout s’ils font partie des services secrets.
Evidemment, c’est toujours mieux de faire semblant de ne pas le savoir, pour être soi-disant « moderne » On renonce à sa liberté pour se plier, à une « modernité » promue par ceux-là même qui veulent nous suivre à la trace. C’est ce qu’on appellle, se faire rouler dans la farine…
Ceci est valable pour toute la population, pas que pour les services secrets.