Après avoir rémunéré jusqu’au 31 mars dernier des centaines d’intermittents recrutés au début de l’année 2020, Disneyland Paris a indiqué à l’AFP avoir mis un terme à leurs contrats. Le parc d’attraction étant fermé depuis le 16 mars 2020 en raison de la crise sanitaire liée à la pandémie de coronavirus.
Intermittents et CDD, tous réintégrés grâce à la CGT Disney !#CGT #Emploi #COVIDー19 pic.twitter.com/Ypf8uDFpIv
— CGT CommerceServices (@CGT_Commerce) April 11, 2020
CORONAVIRUS / Ils étaient des centaines à avoir été recrutés au début de l’année 2020 par Disneyland Paris pour travailler sur les quatre spectacles qui devaient être proposés aux visiteurs du parc d’attraction jusqu’au mois de juin.
Mais la crise sanitaire liée à la pandémie de coronavirus a complètement changé la donne.
Le parc d’attraction est fermé depuis le 16 mars 2020.
“Il n’y a actuellement aucune visibilité sur la reprise [des] activités et les conditions de performance sont également incertaines » (…) « Dans ces conditions, les contrats intermittents sont rompus », a indiqué le groupe américain à l’AFP.
350 artistes et techniciens sont concernés par cette mesure.
Certains ont accepté une rupture de contrat à l’amiable, mais pour la plupart des autres, les contrats sont rompus au motif de la force majeure, a appris l’AFP.
Le 3 avril 2020, les personnes concernées ont reçu le mail suivant de la part de la DRH de Disneyland Paris: « Cette situation de force majeure nous contraint à prononcer la rupture anticipée de votre contrat de travail conformément aux dispositions des articles 1218 du Code civil et L.1243-1 du Code du travail… Vous recevez, conformément à la réglementation, votre certificat de travail, votre reçu pour solde de tout compte et l’attestation Pôle emploi relative à votre période d’emploi ».
Problème : dans le cadre d’une rupture pour force majeure, le salarié ne perçoit aucune indemnité. Seule celle au titre des congés payés lui est due, relève le site de l’hebdomadaire L’Express.
« Le contrat étant interrompu, les intermittents recevront leur indemnité de congés et pourront prétendre à la couverture par le régime national et spécifique d’assurance chômage », a indiqué Disneyland Paris à l’AFP.
Un scénario optimiste qui ne concerne bien évidemment pas la totalité des intermittents, certains d’entre eux ne disposant pas du nombre d’heures suffisant pour prétendre à ce type d’indemnisation.
Disneyland Paris (qui a déjà placé 15.000 de ses 17.000 salariés au chômage partiel) assure par ailleurs que les intermittents dont le contrat a été rompu « peuvent continuer à rester dans leur logement à Disneyland Paris jusqu’à ce qu’ils puissent s’organiser, trouver un nouvel hébergement ou rejoindre leurs familles », et qu’il en prend en charge le coût.
Honnetement ca doit etre dur pour tous les petits contrats précaires… J’espère qu’ils vont pouvoir ré-ouvrir bientôt !