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Au moment où la France planche sur le développement (contesté) de l’application « StopCovid », la Belgique fait le pari de l’humain et va recruter plusieurs milliers enquêteurs pour identifier les personnes potentiellement contaminées.
Sans rejeter définitivement l’option d’une application de traçage numérique pour identifier les populations susceptibles d’avoir été contaminées par le coronavirus, la Belgique, vient (contrairement à la France) de mettre cette idée en stand-by.
« Il n’y a pas besoin d’une application pour la recherche de contacts », a déclaré le ministre belge, Philippe de Backer, interrogé sur la chaîne flamande VRT Nieuws.
« Nous devons mener une enquête sur les contacts. À partir du moment où un patient est testé positif, nous devons regarder avec qui il a été en contact. Ça s’appelle une enquête de contacts, ça existe depuis des années dans les enquêtes épidémiologiques et ça se produit régulièrement. C’est de ce système-là dont nous allons avoir besoin pour arrêter aussi vite que possible l’extension du virus », a commenté celui qui est en charge de l’Agenda numérique et, depuis fin mars, responsable de la « task force » en charge de la recherche des matériaux (masques, gel hydroalcoolique, tests ou respirateurs) pour la lutte contre le Covid-19.
En conséquence, selon le quotidien Le Soir, la Belgique va recruter 2000 enquêteurs pour identifier ses citoyens potentiellement contaminés.
Concernant le développement d’une application de traçage de la population, sans être totalement abandonnée, cette idée est semble-t-il remise à plus tard.
Se basant sur l’expérience autrichienne, Philippe de Backer explique que « pour observer un effet, 60 % des gens doivent utiliser une telle application ».
Or, en Autriche, malgré la publicité faite autour de l’application créé par la Croix Rouge, « seulement 3 ou 4 % des gens l’utilisent ».
« Une application pourrait être utile, mais trop peu de gens l’utiliseraient » pour qu’elle soit vraiment efficace, en déduit Philippe de Backer.
« Nous allons nous concentrer sur une cartographie de la manière dont le virus se répond, nous allons voir comment nous pouvons développer cette application et s’il s’avère que nous pouvons l’utiliser, nous l’utiliserons », précise tout de même le ministre belge.
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